Aujourd'hui notre quête de bizarreries se veut poétique et délicieusement macabre.
Nous consacrons donc un billet à la sensualité du voile et du (dé)voilement, respectivement accessoire et technique de marketing personnel, largement sous-employés dans nos vies de femmes autolâtres et tentatrices. La faute sans doute à l'emprise de la quotidienneté et du pragmatisme sur nos esprits modernes et les modes vestimentaires qu'ils engendrent.
Que le voile de trois mètres de long, ondoyant sous la brise, soit peu pratique, voire dangereux en milieu urbain ou sur une chaîne de montage, je peux l'admettre. C'est qu'il compte parmi ces accessoires de l'exceptionnel qui, loin de devoir s'adapter à notre réalité, crée à eux seuls un univers de fantasmes, fait d'ombres frissonnantes, d'apparitions et de bruissements de soie.
Créant un espace dans l'espace, le voile réintroduit le surnaturel et l'étrange dans notre quotidien sans mystère ni émerveillement.
De deuil ou de mariée, révélant les formes d'une jeune beauté antique ou gonflé par l'esprit des vents, le voile et ses transparences méritent donc un reclassement dans notre coffre à sortilèges...
Créant un espace dans l'espace, le voile réintroduit le surnaturel et l'étrange dans notre quotidien sans mystère ni émerveillement.
De deuil ou de mariée, révélant les formes d'une jeune beauté antique ou gonflé par l'esprit des vents, le voile et ses transparences méritent donc un reclassement dans notre coffre à sortilèges...
Vierges et épousées